Le Botox, ou Toxine Botulique (ou encore botulinique), est une toxine secrétée par Clostridium Botulinium, responsable du botulisme (maladie paralytique rare due à une neurotoxine bactérienne), entraînant des paralysies musculaires.
En Médecine esthétique, le Botox permet d’effacer les rides, de sculpter et de remodeler le visage, ou de défroisser la peau. Il est de plus en plus adopté du fait de sa fiabilité, de sa rapidité d’intervention et des résultats obtenus.
Les expressions du visage entraînent des plis, » plis de la mimique », qui, avec le temps se transforment en rides, avec cassures de la peau. Les indications sont essentiellement les rides de la glabelle ou rides du lion. C’est la seule indication esthétique qui a reçu l’autorisation de mise sur le marché (AMM).
Pour les autres indications: rides péri-orbitaires (pattes d’oie), péri-buccales, visage et cou, les injections sont faites sous la seule responsabilité du médecin.
La toxine botulique se fixe au niveau de la plaque motrice des nerfs et la bloque par inhibition de la libération de l’Acétylcholine, sans diffusion générale. Ceci entraîne un blocage de l’influx nerveux avec relaxation musculaire, totalement réversible, sans dégénérescence musculaire et sans diffusion générale.Une diffusion locale peut parfois se faire. Elle se traduit par un ptosis (chute de la paupière), réversible en 2 à 3 semaines spontanément, ou quasi immédiat par injection des muscles antagonistes.
A long terme et avec 20 ans de recul, aucune atrophie musculaire n’a été signalée.
La toxine botulique (Botox, Vistabel), est aujourd’hui un traitement adopté par de nombreux praticiens et par de nombreux patients. Bien indiquée et entre des mains expérimentées, elle donne d’excellents résultats.
En traitement isolé ou en association avec d’autres traitements médicaux, le Botox donne des résultats approchant ceux d’une chirurgie, permet d’en retarder l’indication mais ne prétend en aucun cas la remplacer quand celle-ci s’impose.
Comblements, remaillages, lasers, liftings ou blépharoplastie.
Considérée comme un poison au début du siècle dernier, la toxine botulique est devenue un traitement de choix dans plusieurs pathologies et ses indications ne cessent de s’élargir. L’utilisation de la toxine botulique en médecine esthétique a connu en quelques décennies un développement important.
En effet, sa forme stéréotypée de type A été cristallisée en 1946, puis c’est dans les années 1970 qu’a été mise en évidence son action paralysante. La toxine Botulique a ensuite été proposée par Alan SCOTT en 1980 pour traiter le strabisme de l’enfant.
Aujourd’hui, fondée sur son action paralysante mais aussi dans le contrôle de l’hyper sudation et de l’hyper salivation, la toxine botulique est un traitement de choix dans plusieurs pathologies : Ophtalmologie, ORL, gastro-entérologie, orthopédie, urologie et peut être à l’avenir pour le traitement contre la douleur.
L’application esthétique de la toxine botulique a été découverte par hasard dans les années 1980 par un ophtalmologiste traitant une patiente pour blépharospasme (symptôme qui se manifeste par des contractions répétées et involontaires des muscles des paupières), qui a constaté une atténuation des rides. Elle est depuis utilisée en injections locales à faible dose pour provoquer des paralysies musculaires ciblées, et ainsi atténuer les rides.
Aujourd’hui, le Botox en Médecine esthétique est utilisé à des doses inférieures ou égales à 300mU, et selon des autorisations de l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), sachant que les doses toxiques pour le Botox vont de 2200 à 3000 mU.
La toxine botulique, est une toxine secrétée par Clostridium Botulinium, qui est responsable du botulisme (maladie paralytique rare due à une neurotoxine bactérienne), entraînant des paralysies musculaires. Elle inhibe la libération de l’acétylcholine (neurotransmetteur jouant un rôle important dans le système nerveux et musculaire), et entraîne une paralysie dite flasque, des nerfs moteurs.
La toxine Botulique comporte 7 sérotypes isolés : Formes actives (A, B, G, E, F) et formes inactives (C, D) ; 2 sérotypes utilisés : type A et type B.
En production naturelle ou industrielle, elle porte plusieurs noms de spécialités selon les laboratoires : Botox, Vistabel, Dysport, Azzalure.
La toxine botulique est un produit sûr , efficace et d’une inocuité totale. Injectée par des médecins expérimentés et en respectant certaines régles, elle donne d’excellents résultats.
Un interrogatoire permet de déceler d’éventuelles maladies, des traitements en cours, des injection antérieurs et le mode de vie( des yeux plus ou moins sollicités). Examen local pour apprécier l’état de la peau, son épaisseur et la force de contraction des muscles sous-jascents. Il faut définir avec précision les doses nécessaires, la dilution adéquate et les points d’injection.
Acte rapide (10 à 15 mn) et indolore ne nécessitant aucune anesthésie.
Après désinfection de la zone à traiter, un repérage précis est fait, selon les rides à effacer et selon les souhaits du patient.
L’injection se fait en profondeur, dans le muscle.
Elles sont simples: des rougeurs qui s’estompent en quelques minutes, les écchymoses sont rarissimes.
Il est conseillé d’éviter la prise d’aspirine durant 48het de laisser la peau nue, sans maquillage pendant 1/4h. Dans les heures qui suivent éviter de garder la tête penchée en avant, les températures élevées( laser, sauna, hammam), et le port d’un casque.
Les effets sont constatés entre le premier jour et une semaine. La durabilité des résultats est de 4 à 6 mois, avec une reprise progressive des mouvements qui deviennent plus souples et plus amples. Un effet cumulatif s’observe au fur et à mesure des injection, du à une véritable rééducation musculaire. La toxine botulique a aussi bien un rôle curatif que préventif.
La transpiration excessive des aisselles, des paumes des mains et plantes des pieds, peut être jugulée par des injections de toxine botulique.